まっくろようがん ▬ « La lave, si ardente de nuit, paraît sombre à la clarté du soleil. » Stael Corinne.

Mes fastes chroniques commence dans les contrées misérables du Yuukan. Ce continent dans lequel la vie est tant difficile et si rapidement volée. Je vais vous compter mon périple, cette épopée qui trouve son sens dans les larmes, le sang et la souffrance, mais aussi dans la joie, la suffisance et la gloire. Nous nous situons en plein centre de ce monde, dans le grand pays nommé Inku il y a de cela presque 4o ans. Mon père, modeste fidèle de l'époque, est l'un des rare à croire dur comme fer à la légende du Rikudou Sennin, il acclamait les trois héritiers de son grand héros qui avait su créer conflit sur conflit. Dans ce pays justement, tout n'était que misère et cachoterie, rares sont les vérités que l'on pouvait apprendre de la bouche de n'importe qui, même ce satané pays avait l'air calme avec cette brume qui l'habitait depuis maintenant presque 8o longues années. Notre histoire ne commence cependant pas dans le grand village ninja de ce pays, mais plutôt dans un village de pêcheur et chasseur. En gros, des personnes qui ne toucheraient pour rien au monde aux Ninjutsus ou tout autres arts ninjas. La plupart même n'était même pas au courant de toutes ces choses, se contentant de subir sans se poser de question. Des merdes, rien que des imbéciles, des faibles.. Ne nous éternisons pas sur eux, ils n'en valent pas la peine. Ce village, c'est celui dans lequel j'ai vécu pendant toutes ces années cependant .. Ce n'est pas où je suis née.

La plupart des villes du Yuukan avaient été détruite en l'an 331 par la guerre des clans faisant donc des places plus que respectable sur cette partie du continent. Lorsque la construction des villes commerciales et autres commença, mon clan fut le premier à vouloir s'installer, mais pas n'importe où, au centre. Ce fut, poussé par son chef, que l'ensemble du clan partie s'installer en plein centre de cette nouvelle terre. Le chef qui n'avait fait cela que par simple ambition personnelle, mais aussi pour ne pas laisser le clan Rival, celui des Sanseiu, prendre plus d'importance que lui. En effet, ces deux clans ne pouvaient pas se voir en photo et pourtant.. Ils étaient prêtsà vivre ensemble pour de longues années s'il n'y en avait aucun des deux qui n'étaient plus au centre que l'autre. Quels bandes de cons, ils auraient mieux fait de se sauter dessus, de se cracher à la gueule et de réveiller une nouvelle guerre, ainsi, il y aurait eu beaucoup moins de problèmes. Enfin, bizarrement, ces deux clans étaient tous les deux pour la construction d'un village caché ici, après tout, ils auraient la place principale ainsi. C'est comme cela que tous commença, les simples caprices de deux chefs de clans, pourtant puissant et respecté dans le monde des Shinobis.

Tout se passait si bien entre ces deux clans qui autrefois se détestaient tant. Pourtant, on ne peut pas être des Shinobis et vivre dans la paix, les erreurs des autres ont un effet onde de choc et bouge au final toute les vies misérables entourant le centre de l'explosion. Nous sommes en Automne 365.. Au centre de cette ville, de nombreuses choses se passaient et croyait moi, pas de bonne. Alors que le milieu de cette nuit si tenante en émotion était passé, de nombreux cries raisonnaient. Vous ne connaissez peut-être pas la raison, nombreux spectateurs, mais moi j'vais vous la dire. Un bébé. Cette chose inconsciente de tous les maux quelles cause, innocente et magnifique à souhait. Pourtant, cette si jolie chose était sur le point de créer de nouvelles tensions entre les deux clans, le chef du clan Kaseigan avait beaucoup trop profité de la jeune fille des Sanseius. L'ichor des membres de mon clan auraient coulé pour un pathétique bébé, pas si pathétique que ça. Moi, je suis un égoïste et je serai celui qui révolutionnera votre monde, si vous avez un jour rêvé d'un monde sans conflit, celui-ci risque d'arriver très bientôt. Enfin, le sang doré ne coula qu'une seule fois lors de cette soirée, ce fut le chef du clan Kaseigan qui se planta un Kunai dans la paume, laissant son sang or couler doucement le long de son avant - bras. Le serment ultime, celui qui ne peut être rompus sans que la colère divine du sage ne foudroie celui qui a eu le malheur de le rompre. Il s'engagea à laisser son fils tranquille et à ne jamais revendiquer de droit sur celui-ci, de l'autre côté, les Sanseius firent de même, bien que ce soit un sang beaucoup plus noir, à l'époque.

Les deux parents purent rester ensemble jusqu'à l'accouchement, le jour qui aurait dû être le plus heureux de leurs vies, il le fut au début, devient progressivement l'un de leurs cauchemars. Non pas à cause de moi, j'étais tout ce qu'il y a de plus normal, mais pour l'on ne sait quelle raison, ma mère ne pouvait se remettre de celui-ci, sa respiration s'accéléra et on ne me dit jamais la suite de cette triste histoire. Inconsciemment, cela m'aurait peut-être aidé ... Enfin, peut-être, d'avoir un père et une mère. Enfin bon, je ne vais m'attarder sur ce qui n'est pas. J'ai toujours été un pied, quelqu'un de gauche et d'idiot, mais aussi d'irritant et d'incertain. C'était surement cette hésitation avant chaque geste et fait qui faisait que je me loupais à chaque fois. Le temps passa à une telle vitesse alors qu'aucune puissance nouvelle ne perça, ce qui aurait dû arriver, l'union du Futton et du Yõton aurait dû créer un être parfait et pourtant, lorsqu'il se rendit compte que je ne maîtrisais absolument rien et qu'en plus j'étais à moitié de son clan rival, il me rejeta, m'envoya dans un des pires quartiers de ce monde. Tant mieux pour cet enculé, je le buterais un jour ou l'autre. Nous sommes, au moment où ces faits se passent, en l'an 372, j'ai donc sept ans. Qui aurait bien pu croire qu'un enfant pourrait révéler si grand pouvoir aussi tôt ? Un inconscient et un très mauvais père.

C'est maintenant que je rejoins le village dont je vous ai parlé ultérieurement. Un village contenant faible et lâche, mais aussi habité de choses très intéressantes. Comme, par exemple, cette brume qui ne nous quitte jamais, peut - être souhaite t'elle nous cacher quelques choses ? Ce serait plausible, mais je ne croyais pas au peut-être. Je devais avoir douze ans et nous nous situions 377. J'aidais la personne qui m'avait logé pendant tous ce temps, un homme sympathique qui ne demandait rien de plus que je rentre le soir et que je sorte le matin. Yazu qu'il s'appelait, c'était un charpentier connu de tout le village, il retapait chaque maison puisque certaine n'avait jamais recouvré leurs toits d'avant l'explosion. Personne n'en parlait vraiment, mais il avait bien subi lors de l'onde de choc. J'étais celui qui montait sur les toits pétés et faisaient en sortes que tous soit en ordre pour que mon "père" puisse tout réparer. J'ai rapidement perdu l'inattention qui me faisait défaut il y a quelques années, j'ai même acquis une certaine souplesse et une force suffisante pour monter et grimper avec mes mains. à cet âge là, je n'imaginais pas encore que je puisse faire quelques choses de ma vie, quelques choses qui me rendraient fière de moi - même et qui pourrait rendre mon père extrêmement mécontent de sa propre erreur.. Celle de m'avoir rejeté. J'avais tenté d'oublier, de passer outre, de continuer ma vie sans jamais faire un pas en arrière et même .. Oublier de me venger, impossible, je devais avoir cette hargne et cette connerie dans le sang...

Trois années plus tard, l'an 380, j'ai quinze ans. J'avais trouvé un autre petit travail, j'étais serveur dans un des bars les plus réputés de notre village. En effet, six mois auparavant, mon "père" était tombé d'une des maisons qu'il avait tenté de réparer. J'en fus très affecté. J'avais donc commencé à croire que c'était moi qui portais malheur, que tout cela n'était en fait que ma faute, je me promi donc de ne plus jamais m'attacher à personne, que ce soit pour éviter de souffrir ou pour éviter de faire mourir. Ce métier dans le bar n'était pas vraiment dangereux et plutôt plaisant, il fallait éviter de se frotter aux hommes saouls qui n'avait plus vraiment les pieds sur terre. Tous se passait bien même si je gagnais vraiment mal. Je passais mes débuts de journées totalement autrement, cédant à mon activité favorite. Je m'évadais, sortait de ce bar miteux pour au final m'envoler, vous m'entendez bien, m'envoler. J'allais dans les forêts pour monter sur les arbres et me déplacer aisément dans la forêt, j'avais d'ailleurs découvert un phénomène étrange .. En posant un pied sur l'arbre et en me concentrant dessus, je pouvais accrocher ce pied à l'arbre, mais aussi le détruire si je me concentrais trop. Cédant finalement à la curiosité, j'ai appris à grimper ainsi bien que je préférais encore utiliser mes mains.

Un jour, un homme bizarre rejoint le bar, habillé tous de noir.. Hum. Je tiens à vous prévenir que tout va s'enchaîner très rapidement à partir de maintenant. Les quelques problèmes qui avaient eu lui plus tôt voulait peut-être dire quelques choses. Comme un signe du destin, la mort de mon père peut dire que je n'étais pas destiné à cela ?

▬ Passage style Narratif ▬

Un homme était accoudé à un mur, il semblait bien moins naïf et joyeux que la plupart des autres personnes étant présente à des heures comme celle - là. Il ne bougeait que très peu et n'ouvrait que rarement les yeux.. Pourtant, il semblait tout voir, tout ce qu'il se passe ici. Chacun de ses gestes étaient précis et gracieux, rien n'était donné aux hasards. Ainsi, lorsque Grey se déplaça jusqu'à lui pour confronter leurs orbes grises, aucun des deux ne baissa le regard, bien qu'un sourire éclairait le visage des deux joueurs. Trois fois, l'homme demanda un verre d'eau et trois fois Grey perdit son jeu, il lut en lui comme dans un livre et ses yeux semblaient le transpercer. Bien que je tente de l'ignorer, chaque pas me retourner vers les lui. La nuit était déjà bien entamée, de nombreuses personnes pas très résistante à l'alcool avait déjà été foutu dehors, très peu avait réussi à se taire pendant toute la soirée, très peu avait réussi à ne pas toucher à l'alcool, céder à la luxure. Lorsqu'enfin, trois armes plutôt pointues s'étaient dirigées vers lui, il les avait tous esquivé, lorsque sous une impression, il attrapa la quatrième qui semblait bien moins pointu que ce qu'il avait semblé voir. Se tournant, il aperçoit trois pièces de cuivre, il tenait dans sa main la seule pièce d'or, l'homme se rassit, un sourire satisfait et moqueur semblant le nargué. Je lui jette un regard noir alors que seul ce sourire complice ne lui a été retourné.

« Je suis désolé de ce comportement immature, jeune homme, je te paye un verre pour me faire pardonner ?
▬ Pourquoi devrais - je m'asseoir à votre table, premièrement, j'suis en service et secondo, j'vous connais pas, du balais l'coincé.
▬ Allons, ne sois pas si énervé, j'ai une proposition qui devrait t'intéresser. Devant le château dans une heure, d'accord ?
▬ Hn. »

▬ Fin ▬

Lorsque l'homme me proposa de faire de moi quelqu'un dans ce monde, je ne pus qu'accepter. Je ne savais pas pourquoi il m'avait choisi moi, mais j'étais prêt à devenir le meilleur.

Je m'étais trouvé avec cet homme. Je savais que je deviendrai ce que j'aurai toujours dû être. Déjà, j'appris ce qu'étais le chakra, tout ce qui me permet aujourd'hui de vivre sans avoir peur d'autrui. Je n'avais aucune idée de ce qu'il comptait faire de moi ni du pourquoi il m'avait choisi moi. Enfaîte .. Je ne savais même pas pourquoi il prenait un disciple. " « L'ignorance a ses avantages. » ". J'ai dix-sept ans à cette époque, j'allais commencer à devenir ninja, on m'apprit ma première technique ainsi qu'à me servir des armes. Cet homme m'extrait tout ce qu'il me reste du gamin pour faire de moi une arme, je ne savais pas ce qu'il faisait, mais je devenais quelqu'un qui pouvait se battre pour vivre, je me souviendrais toujours de ma première fois.. J'en aie eu marre de le voir partir chaque nuit pour le voir chaque matin revenir couvert de sang, je l'accompagnas donc, sans qu'il ne le sache, afin de voir ce qu'il faisait pendant ces nuits.. Grossière erreur. Ma première fois fut terrible, sanglante, mais terriblement excitante, je venais de découvrir des choses que je n'aurais jamais crus aimer.

Je me souviens à peut près. Nous nous situions dans le sud du Yuukan, dans un des petits villages en construction. Ils célébraient l'union des deux chefs du village entre riche et honnête gens sans savoir qu'un d'entre eux avait quémandé les diablotins afin que cela se finisse en bain de sang. Mon maître, aldhuin, s'approcha de moi, me défiant du regard, je l'avais suivi, il m'avait trouvé.. Il avait toujours su que j'étais derrière lui, il m'explique alors ce que je devais faire en me tendant son katana. Exterminer toutes les personnes présentent à ce mariage, je pars à gauche, il part à droite, j'étais donc lâché dans la forêt et je devais me faire respecter, trouver ma nature.. Cette nuit fut l'une des plus révélatrices que je n'avais jamais passé, je compris ce qu'était un ninja, quelqu'un qui devait obéir sans jamais se poser de question, il devait préserver l'ignorance du pourquoi il fait ci ou ça. En savoir trop pourrait être mortel pour un ninja. Je sais simplement que mon maître s'arrêta à un moment pour m'observer, couvert de sang, dansant entre homme et femme, faisant à chaque fois tomber un corps. Je me souviens aussi de moi, par terre, à dégueuler mes tripes après avoir observé tout ce que je venais de faire sous le regard satisfait de mon tuteur.

J'en ai fait bien d'autres après ça, je n'ai jamais cessé de progresser, cependant le prochain grand chapitre de mon histoire est l'intégration du village dont on m'avait jadis virer. Mais une parole de mon maître avait réglé le problème « Rappelle toi, tu n'es quelqu'un qu'auprès de moi. ». Je n'avais pas vraiment compris l'ampleur de ces paroles, aujourd'hui je comprends que c'était presque un pacte qui me condamnait à rester à ses côtés jusqu'à ce que le monde cruel dans lequel nous vivons ne l'emmène. Lorsqu' à vingt ans mon apprentissage fut terminé, les années passées avec mes deux pères rattrapés, je pus enfin me concentrer sur mon don héréditaire, la maitrise de la lave, mais je n'acquis qu'une technique avant qu'un nouveau voyage ne me pousse dans les bras d'aldhuin, la création des villages cachés, il avait reçu l'invitation pour rejoindre l'un d'eux.. Le pire de tous, celui dont la brume cache tout, je sentais déjà que j'allais m'y plaire. Lui, il intégra les terreurs, moi je me contente d'errer pendant deux années, m'entraînant, perfectionnant les techniques primaires que l'on m'avait enseignées, définissant finalement mes sabres comme l’extension parfaites de mes bras. Je rejoins ce village nommé Dokusei un peu avant mon 21eanniversaire, en l'an 385.